• Nos conseils pour motoriser votre portail

    La motorisation des portails et des volets roulants apporte une grande praticité et une grande esthétique aux habitations. Si de plus en plus de maisons adoptent ces dispositifs en raison de leurs nombreux bénéfices, pour réussir leur installation et en faire une parfaite expérience, il y a certaines dispositions à prendre. Découvrez les points clés à évaluer pour bien motoriser un portail !

    Bien choisir la motorisation de portail

    Il faut commencer par identifier le type de motorisation dont on a besoin. Le dispositif pourra alors être complété avec de bons accessoires. Il faut également s’attarder sur les éléments comme votre télécommande pour manipuler les volets et la nature du matériel constitutif du portail.

    Par ailleurs, le matériel du portail à motoriser peut être en aluminium, en PVC, en fer forgé, en bois, etc. Il faut encore tenir compte du plan local d’urbanisme qui peut proscrire certains matériaux. Lors du choix de la motorisation du portail, veillez à ce que son ouverture ne gêne pas la circulation des piétons ou des autres usages de la route.

    Cela peut être passible d’une amende et d’un retour à la case départ pour les travaux. De manière générale, le type de motorisation choisie doit surtout être la résultante de la forme de l’espace disponible. En effet, le type d’ouverture se fait compte tenu du dégagement disponible.

    Certaines ouvertures ont besoin d’un espace au moins équivalent à la taille des battants à l’intérieur ou à l’extérieur des poteaux. De même, d’autres types de volets ont simplement besoin d’un dégagement latéral pour s’ouvrir.

    Les types de motorisation du portail

    Il existe différents types de motorisations. On peut citer le portail coulissant, le portail battant et le portail à bras articulés.

    Le principal avantage du portail coulissant ou de la motorisation à vérins est d’éliminer les problèmes liés à disponibilité d’un espace considérable. Le risque d’un éventuel débordement sur un espace public est quasiment nul.

    En effet, la manœuvre d’ouverture se fait sur une superficie d’à peine 20 cm. Cette solution est également bien adaptée aux terrains accidentés.

    En outre, le portail battant est considéré comme poussant s’il s’ouvre sur l’intérieur et tirant s’il s’ouvre vers l’extérieur. Il est fait de 2 vantaux généralement sur mesure. Ceci évite au dispositif de prendre plus d’espace que nécessaire.

    Pour cause, il faut un espace disponible au moins équivalent à la longueur des battants pour son ouverture. Si le portail est tirant, rassurez-vous auprès de la mairie que votre installation est faite dans les règles.

    La motorisation à bras articulés enfin est dotée d’un système plus fluide que le portail coulissant. De ce fait, il nécessite plus d’ouverture autour du pilier. En général, il faut entre 30 et 40 cm.

    Les étapes à suivre pour la motorisation d’un portail

    L’installation d’une motorisation de portail est assez simple lorsqu’on a compris le principe. Elle nécessite toutefois de bonnes aptitudes en bricolage et montage. On peut résumer cette phase en 5 étapes.

    La première étape est celle de l’installation électrique. Elle consiste à raccorder le portail au tableau électrique principal afin de lui garantir l’approvisionnement énergétique nécessaire à la motorisation. C’est une étape sensible qui fait appel généralement à un électricien.

    Le secret dans la phase de la mise en place du bloc moteur est de bien contrôler le niveau du moteur. Autrement, il risque d’être défaillant.

    Ensuite, pour l’installation des bras, on les fixe à l’aide d’une visserie appropriée. Ceci permet de limiter les dégâts. Après l’installation, il faut vérifier la fluidité du mouvement d’ouverture. Si le mouvement fait face à des frottements ou à d’autres obstacles, on recommence l’étape en ajustant ce qu’il faut.

    L’avant-dernière phase est celle de la mise en place du moteur électrique. La fluidité étant assurée, il convient de mettre en place le moteur électrique. On le fait en le fixant et en le raccordant aux fils électriques qui sont eux-mêmes reliés au tableau électrique principal.

    La mise en place d’une butée est la dernière étape du processus. Elle permet d’éviter une collision entre les piliers. Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour cela. Les dégâts issus d’un mauvais lacement peuvent en effet être considérables. Certains dégâts peuvent même s’avérer irréversibles dans certains dispositifs.